jeudi 21 novembre 2013

Albert Caraco, maudit soit-il !



Ce texte (légèrement modifié) a déjà été mis en ligne chez les idiots, mais retiré en vue d’une publication dans un ouvrage « grand public » (qui en demandait l’exclusivité) et soit-disant « politiquement incorrect ». Mais Caraco, justement, ne l’est pas, politiquement incorrect ; il est infréquentable, génial, haïssable, jaloux, flamboyant, teigneux, rugissant, bref, tout pour être à jamais maudit de ses contemporains. Aussi, la grande maison d’édition a-t-elle remis dans son tiroir la présentation de cet infâme écrivain, et retrouvé le conformisme bon teint de ceux qui se veulent des impertinents, mais sûrement pas des réprouvés.




“J'attends la mort avec impatience, et j'en arrive à souhaiter le décès de mon Père, n'osant me détruire avant qu'il ne s'en aille. Son corps ne sera pas encore froid que je ne serai plus au monde” écrivait Albert Caraco. Et, effectivement, le lendemain du décès de son père, il fit ce qu’il n’a jamais cessé d’annoncer tout au long de son œuvre : il se pendit. Cette fin tragique est un condensé de la pensée d’un homme qui, n’ayant jamais accepté d’être ici, s’est en quelque sorte vengé du monde qui l’a accueilli, avec une mauvaise foi épique, mais aussi une lucidité redoutable.

Né en 1919 dans une famille juive installée en Turquie, les activités fructueuses de son père, banquier de son état, le font traverser plusieurs pays d’Europe avant de s’installer à Paris où il obtient un diplôme d’études commerciales en 1939. Les débuts de la guerre obligent la famille à s’exiler au Brésil et en Argentine avant de s’installer à Montevideo et d’obtenir la nationalité uruguayenne. Albert Caraco y publie ses premiers écrits (poèmes, contes et pièces de théâtre), mais avoue naître à lui-même, en tant que philosophe, qu’aux alentours de l’année 1947. De retour à Paris, son existence sociale s’interrompt à peu près complètement. Avec l’assentiment et l’aide financière de ses parents, le jeune homme se réfugie dans l’une des pièces de la demeure familiale où il passera près de 25 années à noircir des cahiers entiers en français, en espagnol et en anglais pour les ranger méticuleusement, ensuite, dans les tiroirs de son bureau. Le reste du temps, il le passe à lire, ce qui en fera très rapidement un érudit accompli, et à observer (de loin) ses semblables, dans l’attente de la mort. S’il n’était la passion d’un éditeur, Vladimir Dimitrijevic, pour publier quelques-unes de ces pépites noires, Caraco serait aujourd’hui oublié. Et cela aurait été peut-être préférable, tant l’homme paraît détestable, sauf à vouloir faire une place, comme nous y tenons, à la méchanceté comme ultime vertu des grands désespérés.

En effet, ce qui frappe d’emblée chez ce penseur inclassable, c’est le dégoût profond qu’il manifeste à l’égard d’une humanité dont il devine la sourde violence et prédit la fin atroce. Cependant, le diagnostic ne repose pas seulement sur une volonté morbide, même si elle suinte à certains endroits, mais prend sa source dans une logique implacable et se déploie dans une vaste réflexion philosophique. Le tout servit par un style classique dont les courbes enveloppantes atténuent à peine le tranchant des idées.

Le point de départ de son œuvre tient dans l’une des premières phrases de Post Mortem, livre étrange et ambigu écrit au lendemain du décès de sa mère  : « Et puis elle m’a mis au monde et je fais profession de haïr le monde ». Quelques lignes plus loin, Caraco dit encore que sa « vie entière est une école de la mort ». Comment est-il possible d’arriver au bout d’un chemin qui ne mène nulle part, et d’en éprouver une sorte de libération ? Celui qui se décrit comme un « fanatique de l’objectivité » puise tout simplement sa vision du monde dans le regard acéré qu’il porte à ses contemporains. Et la première – la seule – loi de la condition humaine est d’être né pour mourir, et ce, dans un univers accidentel dont la vie n’est qu’un épiphénomène, à la limite du parasitisme. En partant de ce constat abrupt, Caraco multiplie les analyses tout au long d’une vingtaine d’ouvrages et n’épargne aucun secteur de la société, cette « machine à broyer les hommes ». La religion, la famille, les nations, les enfants, les animaux, la justice, etc. ne sont que de vaines illusions, lorsqu’elles n’attisent pas la cruauté des hommes, face à une prétendue Création qui n’est qu’un « avortement recommencé ».     





         Il serait fastidieux de reprendre toutes les expressions rageuses qui ponctuent les démonstrations de l’auteur. Existe-t-il seulement une voie de sortie autre que la mort annoncée et attendue ? Assurément, non. Caraco se contente de rappeler que le philosophe entretient un rapport privilégié avec la mort qui lui permet de prendre conscience de son néant, et d’échapper ainsi à un monde d’« aveugles qui engendrent des aveugles, après s’être aimés en aveugles ». Il est comme un déserteur qui se refuse à l’embrigadement et un moraliste qui se réfugie dans l’indifférence. Cependant, la haine de Caraco pour le genre humain ne tarde pas à ressurgir sous une forme radicale, et difficilement tenable au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Entre l’Humanisme et le Marxisme, il opte franchement pour le Racisme : outre les propos venimeux qu’il tient à l’encontre des « Arabes » et des « Nègres », l’idée même de race lui semble un « souverain remède » face aux « horreurs » qui s’annoncent. Qu’est-ce à dire ? Le racisme, cette « dégradation de l’idéal », aurait le mérite de fortifier les âmes, tout du moins celles des Européens et des Juifs, dans une époque terminale où les peuples vont s’entredéchirer les uns les autres. Cette lecture proprement raciste du monde s’accompagne d’un imaginaire apocalyptique dans lequel l’auteur de Ma confession se compte lui-même : « Nous sommes à la fin d’un temps et l’univers sera détruit, le renouvellement n’étant possible, qu’à charge que tout rentre en le chaos, nous ne renoncerons pas à l’idée de sacrifice et nous nous offrirons nous-mêmes sur l’autel de nos fureurs ». 

Il est pourtant possible de trouver quelques ouvertures dans une œuvre tout entière emportée par les vagues du nihilisme. Grand admirateur du XVIIIè siècle français, Caraco s’en remet à la vertu de politesse qui, à défaut de changer les hommes, peut les maintenir dans une forme de civilité. Ainsi, il serait louable pour la jeunesse de refuser silencieusement le chemin de l’Histoire, ne serait-ce que pour éviter de constituer les charniers de demain, comme il serait judicieux pour les « simples » de rester impénétrables auprès des « fauves » qui les gouvernent. Plus surprenant, Caraco qui se présente à plusieurs reprises comme un « misogyne » entretient un rapport singulier avec la question sexuelle, et la femme qui en constitue le moteur principal. Il fait de la sexualité le pilier fondateur d’un ordre véritable, lequel serait capable de transférer l’instinct de mort propre à l’homme vers la puissance désirante de la femme ; à condition, bien sûr, d’éviter toute forme de procréation. Enfin, il évoque parfois le secours de la « Gnose » qui permet aux connaissants de pénétrer les mystères du monde, et d’entrevoir avec certitude la fin qui approche.

Ces quelques traces de lumières éparpillées dans une œuvre de nuit n’auront pas suffit à le sauver de sa propre vie, comme il en témoigne lucidement dans un ultime retour à celle dont il doit tout, à commencer par sa condition détestable d’être humain : « Ma Mère fut l’unique événement de ce que je n’ose appeler mon existence, sa victoire est totale et je n’ai de chair qu’autant qu’il en faut pour me sentir esprit ». 





mardi 5 novembre 2013

Le règne de la totalité et la fin de l'humain


        Le dernier essai de Jean Vioulac est à la fois ample dans son déroulement parce qu'il nous fait naviguer dans les hautes eaux de toute la philosophie occidentale, et terrifiant dans sa perspective parce qu'il nous indique le point d'arrivée : " L'universel réduction au Même et au Pareil ". D'où son titre : La logique totalitaire. Essai sur la crise de l'Occident. Or, il y a des crises (systémiques et métaphysiques) dont on ne peut pas sortir parce qu'elles arrivent tout simplement au terme d'un processus, et recouvrent l'ensemble de ses étapes de la finalité qu'elles portaient en leurs seins depuis le départ. Pour Jean Vioulac, il s'agit ni plus ni moins de la fin de la philosophie en ce qu'elle est parvenue à l'arraisonnement total du monde : conceptuel, politique, technique, économique, social, etc. Tout est soumis à l'universalité abstraite dont le capitalisme est l'ultime avatar, avant extinction des feux.

      Le pronostic, s'il a déjà été avancé par Heidegger dans La fin de la métaphysique, n'en reste pas moins tonitruant. On pourrait juste rétorquer à l'auteur qu'il s'agit ici de la fin de la philosophie occidentale, celle qui a commencé avec Platon, et qu'il reste peut-être des germes de salut dans le monde imaginal de la philosophie orientale. En tout état de cause, le signal d'alarme est lancé et il nous oblige, si l'on veut l'entendre, à faire retour sur l'exposé passionnant de Vioulac.

      Tout commence et finit en quelque sorte par Hegel puisqu’il est le premier à avoir envisagé l’Histoire comme le recouvrement de la Raison au travers de la mise en place de l’Etat universel. L’homme n’est plus un sujet, mais le témoin fragmentaire d’un Esprit qui travaille en lui et qui le porte sur les cimes de l’universalité, soit la vérité devenue totalité. Les totalitarismes du XXè siècle auront beau jeu de prendre l’idée en marche et de la pousser jusqu’à ses extrémités sous la forme d’une « politique technicienne d’ingénierie sociale », qu’on l’appelle biocratie ou sociocratie.

       Vioulac ne s’arrête pas là et pose sans doute la thèse la plus controversée de l’ouvrage, bien qu’elle ait été très largement esquissée par Tocqueville : la démocratie est également une politique de la totalité ! N’en déplaisent aux tenants du progrès, la démocratie actuelle est très éloignée de l’ancienne idée grecque puisque la toute puissance – incontrôlée – du corps social a définitivement étouffé la délibération citoyenne (et aristocratique). L’auteur parle d’ailleurs d’une pandémocratie comme de l’extension illimitée du principe démocratique à toutes les dimensions de l’existence. S’ensuit, comme le prédisait Tocqueville, une vague d’atomisation, d’uniformisation et de normalisation. Chacun croyant être libre au moment même où il est façonné de l’intérieur par un souverain bienveillant : « Il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige »[1].




         Ce système n’était cependant que l’annonce d’une autre universalité bien plus mortifère : celle de l’économie de marché. Une grande partie du livre est effectivement consacrée à la philosophie de Marx. L’auteur commence par rappeler que le penseur allemand n’était pas un matérialiste puisque son système repose entièrement sur le travail comme essence de l’homme. Autrement dit, le travail subjectif de l’individu vivant constitue la source originaire de tout donné, et ne peut se comprendre que dans le cadre d’une communauté (essence-commune). Ainsi, le communisme strictement défini n’est que le retour à cette communauté primordiale ; communauté dans laquelle l’individu se réalise à travers des pratiques concrètes et dans laquelle l’humanité se révèle au regard du travail accompli et partagé. Heidegger ne dira pas autre chose à propos du travail comme comportement fondamental de l’existant. On comprend ici qu’il s’agit d’une lecture que l’on peut ne pas admettre, notamment lorsque l’on se réfère à l’Idée platonicienne ou encore à l’Unicité divine, mais que l’on peut difficilement écarter dans une société basée sur le travail et la production.

       Une fois ce rappel fait, Vioulac opère une coupe en règles du capitalisme contemporain. On le devine, la critique est d’autant plus sévère que le capitalisme, en défigurant le travail, aurait rompu avec l’essence de l’homme. Qu’est-ce à dire ? Le travail est devenu une puissance autonome mise au service de la seule mesure qui compte : l’argent. Il en résulte une autonomisation du capital, soit un processus qui n’existe que pour lui-même, un processus dans lequel tout doit être mis en ordre (salariat, concurrence, etc.) à seule fin de faire tourner l’Appareil. En un mot, l’argent est communauté ; il suppose de soumettre le sujet à l’universalité dont il devient l’objet. En termes concrets, cela signifie que la citoyenneté n’a de sens qu’au regard du pouvoir d’achat dont on dispose tandis que le gouvernement s’occupe de la police du marché, la science économique de l’ajustement des travailleurs et l’idéologie du formatage des âmes. 

         Dans ce contexte, le libéralisme ne serait-il pas un moyen de sortir de cette machine infernale pour rendre à l’homme la jouissance de son travail ? Vioulac anticipe les critiques et s’attache à démontrer que le libéralisme s’oppose effectivement à l’Etat mais pour mieux se donner au Marché. En se référant aux écrits de Hayek, il montre que les libéraux envisagent la société civile, celle qui vient avant l’Etat, comme une société régie par le système des prix et harmonieusement agencée par la loi (naturelle) de la concurrence. C’est le miracle du marché. Il reste que l’homme, en se débarrassant de l’Etat pour s’en remettre à la société civile, ne quitte finalement pas la sphère de l’objectivation. Les mécanismes du marché l’entretiennent dans une réalité virtuelle dont l’individu n’est qu’un « moment utile ». En un mot, l’homme est libre à la mesure de sa participation au système. En dehors, il n’est rien.  




         Ce détour par l’idée libérale permet à Vioulac de revenir à son sujet pour rappeler que le capitalisme est justement le marché comme « puissance souveraine de totalisation ». Nous ne sommes pas très loin de la thèse de Michéa selon laquelle l’idée libérale porte en son sein le poison de l’objet capital. En tous les cas, et cela Marx ne l’avait pas entrevu, le système continue à se déployer et à s’intensifier avec la planification de la consommation, la juridicisation des comportements et la propagande économiciste. Tout est massifié, organisé, apprivoisé : du contrôle des désirs au dressage des corps en passant par les soins de l’âme. A lire Vioulac, le monde nous a échappé et nous en sommes devenus les otages. C’est le « totalitarisme immanent », chacun porte en lui la marque du système pour lequel il travaille ou plus exactement il agit car, dans ce monde, il n’y a plus de réalités concrètes.

         Après un tel diagnostic, on attend bien sûr au tournant l’auteur pour qu’il nous propose une voie de sortie. Et sur ce point, il faut bien avouer que l’eschatologie révolutionnaire de Marx ne nous convainc guère. Certes, il est toujours intéressant de revenir aux sources de la pensée marxienne : la conscience se fonde sur le corps vivant, d’où l’importance de l’économie comme vie active et agissante des hommes, soit le corps en action. L’homme est essentiellement un travailleur et toute la réalité, notre réalité, résulte de l’activité pratique. Dès lors, la révolution consiste à refonder la « rationalité objective sur son fait subjectif », c’est-à-dire à sortir de l’universalité abstraite pour reconnaître la singularité concrète d’un travail en acte. Et cette action, il revient aux prolétaires de la mener parce qu’ils sont tout simplement les pauvres du système, les figures souffrantes, les derniers hommes à qui il ne reste plus que la subjectivité pure, celle qui porte justement en elle la puissance de la communauté. Car la révolution consiste, en dernier ressort, à rendre l’universalité (l’essence commune) aux sujets. Elle est l’autre mot pour dire la justice, soit la restauration de chacun dans son être, d’où sa dimension eschatologique.

          La dialectique est séduisante, mais on peut difficilement l’appliquer au réel. Son temps est passé. L’auteur semble lui-même en convenir puisqu’il constate la transformation du prolétariat en consommariat et l’accélération de la dynamique systémique, totalisante, avec la mobilité intense du capital, le grand remplacement des travailleurs (délocalisation/émigration), la spectacularisation du monde, l’exploitation des ressources naturelles, etc. Et si l’on doutait encore du caractère pernicieux du système, Vioulac achève son ouvrage, et son lecteur, par un dernier chapitre consacré au « totalitarisme technologique » à travers la pensée de Gunther Anders. La mondialisation est devenue l’« appareillement planétaire » dont le pouvoir est une « totale-technocratie » en charge de faire tourner le système. On retrouve finalement la haute figure qui plane sur toute la démonstration, celle de Heidegger, pour qui la technique était envisagée comme « l’attribution des pleins pouvoirs au système total de l’étant ».

       On l’aura compris, la lecture de Vioulac n’encourage pas à l’optimisme. D’autant plus qu’elle repose sur un style d’une redoutable efficacité : la démonstration philosophique, si elle est parfois ardue à suivre, est ponctuée par des formules flamboyantes et reprise sous des angles d’approche multiples. Les nombreuses références à Marx ne doivent pas, non plus, tromper car il ne s’agit pas d’une énième tentative de reformulation du logiciel communiste. Le capitalisme n’est d’ailleurs pas l’ennemi en soi, il n’est que la dernière étape d’un processus qui plonge ses racines dans la philosophie grecque et qui peut se comprendre comme l’avènement final et total de la Rationalité. L’Universalité abstraite qui en résulte est le monde dans lequel nous nous débattons avec comme seul moteur et unique motif : l’Argent. On regrettera seulement que le ton noir et pessimiste de l’auteur ne soit pas contrebalancé par quelques lueurs d’espoir, surtout que le constat posé dès l’introduction : la rupture avec la transcendance en appelait à une réaction logique : le retour, non pas à la réalité du travail, mais à la surréalité de l’esprit. On attend impatiemment que Vioulac se penche sur cette possibilité, quitte à l’inscrire dans la perspective eschatologique de Marx. 




[1] Tocqueville cité par Jean vioulac, La logique totalitaire. Essai sur la crise de l’Occident, Paris, PUF, coll. « Epiméthée », 2013, p. 197.

dimanche 3 novembre 2013

Dictionnaire idiotique (2)

B

Baby-boom : Touche pas à ma retraite.

Bachar El Assad : Toujours menacé d’expulsion à la veille de la trêve hivernale.

Ball-trap : Week-end sportif en Basse-Bretagne. Animations, paint-ball, marathon solidaire et concours de lutte. 

Ballon : de rouge !

Bandes : Plates. Quelquefois organisées. Souvent à part.

Banque : Quand mon verre est plein je le vide, quand mon verre est vide je me plains.

Bardamu : Ca a débuté comme ça.  

Belgique : C’est arrivé près de chez nous.

Belle : Voir à Sébastien.

Ben Laden : A touché le fond.

Bernard Cazeneuve : Dupond.

Benoit Hamon : Dupont.

Bière : Qu’est-ce qu’elle a fait de moi.



Bonnet : Le rouge est mis.



Bobo : Baba au Rom.

Bordeaux : Son tramway, son cirque, son lama.

brd_jean : Est un #connard et un #salaud

#jauraisvouluetreguybedos



Bretagne : La pluie ça mouille que les cons.

Bretons : Sereins électeurs de gauche par temps calme. Dégomment les parlements, les portiques écotaxe et les CRS par gros temps.

Brignoles : Le jour où la terre s’arrêta. 

vendredi 1 novembre 2013

Petit dictionnaire idiotique

A
Actualité : Opium du peuple.

Affaires : Nier. Toujours.

Agressions : homophobes. Sinon toujours en baisse.

Allah : Est Grand. Et il a bon dos. 

Alléluia : Abracadabra mais pour les chrétiens. 

Alcool : Quand il n'y a plus aucun espoir et même quand il y en a encore. 

Américain : Chanson de Jean-Jacques Goldman sortie en novembre 1984 (Long is the Road)

Amour : Camp du bien. 

Anarchie : L'ordre en soi.

Angela Merkel : Hipster allemande mise sur écoute par la NSA.


Antifasciste : Il est tombé par terre, c’est la faute à Boulevard Voltaire.

Antisémite : Quoimoijamaisdelaviemonsieur.

Antisioniste : Ah oui alors dans ce cas d’accord.

Alain Vidalies : Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement. Oui, c’est possible.

Alain Soral : Type qui travaille du chapeau, parle avec ses mains, pense avec sa bite et écrit avec ses pieds.

Allemagne : Rabat-joie. Forts au foot et en équilibre budgétaire. Travaillent plus que ces fainéants de Français mais seront bientôt tous à la retraite. Grands hommes : Derrick, Rudi Völler, David Hasselhoff.



Allo quoi : L’esprit français au zénith.

Anne-Marie Escoffier : Ministre déléguée auprès de la ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, chargée de la Décentralisation. J’ai vu de la lumière et je suis entrée.   

Appellation : D'origine contrôlée. 

Armageddon : Annoncé tous les cinq ans en France aux alentours du mois d'avril. Les dernières prédictions en date le situent aux alentours de 2017.  

Arnaud Montebourg : Homme politique et mannequin pour Jean-Paul Gaultier. Actuellement en contrat aidé au gouvernement français. Hobbies : Moulinex.




Assemblée Nationale : On y caquette plus depuis peu mais les cris d'orfraie y sont toujours tolérés.

Astrologie : Science beaucoup plus sûre que l'économie.

Athènes : Mon dieu que j'aime sous les bonnets oranges tous les visages d'anges des enfants du Pirée.

ATTAC : Vielle ancienne de supermarché des années 90 reconvertie en pseudo boutique bio. 

Audiovisuel : Racket en bande organisée.

Aurélie Filipetti : Sorte d’Amélie Mauresmo moins forte au tennis.