Tandis
que les théories du complot prétendent toujours révéler un ‘sens
caché’ des événements, et servent un but politique lui-même
soigneusement dissimulé par les auteurs de ces théories, les
légendes urbaines s'apparentent plus à des rumeurs, manifestations
d'hystérie ou interprétations délirantes qui font naître de
nouvelles formes de mythes modernes, souvent effrayants, quelquefois
très poétiques.
La
plus ancienne : l’affaire de la rue des Marmousets
Tim
Burton n’a rien inventé avec son Sweeney Todd, et s’est même
largement inspiré de l'histoire de ces deux artisans qui
tenaient boutique au coin de la rue des Marmousets et de la rue des
Deux-Hermites, deux voies urbaines supprimées en 1866 avec la
construction de l’Hôtel-Dieu. Le curieux qui voudrait aujourd’hui
ressentir un léger et délicieux frisson de terreur le parcourir en
se rappelant les terribles faits pourra, après avoir lu cette
histoire, se rendre à l’intersection des actuelles rue Chanoinesse
et rue de la Colombe pour espérer humer le parfum macabre de
« l’affaire des pâtés sanguinaires » qui épouvanta
Paris en 1387. Le barbier recevait en effet quelquefois dans son
échoppe des clients rasés de si près qu’on ne les voyait plus
jamais en ressortir par la porte. Et pour cause. Après avoir été
proprement égorgés, ils passaient par une trappe conduisant
directement à la cave du pâtissier qui les dépeçait, les débitait
et les assaisonnait pour en farcir de délicieux pâtés en croûte
si connus et appréciés dans la capitale que même le roi Charles VI
s’en serait délecté. Les étudiants du chapitre de Notre-Dame
constituaient une excellente « source d’approvisionnement »
pour alimenter en ingrédients humains cette gastronomie de
l’horreur. Néanmoins, le chien de l’une des victimes finit par
attirer l'attention en restant aboyer désespérément toute une
journée devant les deux boutiques. Arrêtés, les deux assassins
furent brûlés vifs dans des cages de fer en place de Grève. C'est
tout ce que prétend la légende du moins, qui n'est étayée par
rien d'autre qu'une chronique et une jolie comptine, composée par un
certain Poirier Le Boîteux : "Puis, rue des
Deux-Hermites / Proche des Marmousets / Fut deux
âmes maudites / Par leurs affreux effets: / L'un
barbier sanguinaire, / Pâtissier
téméraire, / Découverts par un chien, / Faisant
manger au monde, Par cruauté féconde, / De la chair de
chrétien." L’histoire ne dit pas si la légende a contribué
à la réputation d’inventivité de la cuisine française qui fait
parfois frémir les visiteurs étrangers.
La
plus exemplaire : la « rumeur d’Orléans »
La
« rumeur d’Orléans », qui a commencé à circuler en
mai 1969 dans la ville d’Orléans, est à bien des égards une
forme de théorie du complot, sur fond d'antisémitisme, mais sa
persistance absurde en fait aujourd’hui une véritable légende
urbaine. À la fin du mois d’avril 1969, la France tourne une page
avec le départ de De Gaulle. La période d'indécision qui s'ouvrait
était peut-être propice à faire naître cette folle « rumeur
d’Orléans » grâce à laquelle le bruit courut que plusieurs
magasins de lingerie féminine tenus par des juifs organisaient
secrètement le kidnapping de leurs clientes grâce à des trappes
dissimulées dans les cabines d’essayage pour les livrer à des
réseaux de « traite des blanches », en utilisant même
un sous-marin capable de remonter le cours de la Loire avec sa
cargaison humaine. La rumeur enfla tellement que les services de
police se crurent obligés de diligenter une enquête pour dissiper
les doutes et les attroupements menaçants qui commençaient à se
former autour des magasins incriminés, qui durent même fermer. Le
sociologue Edgar Morin s'intéressa à ce cas surprenant de délire
et d'hystérie collective et nota la parution dans la revue Noir
et Blanc,
le 6 mai 1969, des bonnes feuilles du livre L’esclavage
sexuel, de Stephen Barley,
dont la traduction française venait d'être publiée. La publication
serait inopportunément intervenue au moment où un nouveau magasin
de lingerie, prénommé Les Oubliettes, s’ouvrait à Orléans, avec
des cabines disposées dans une arrière-boutique au décor médiéval
quelque peu inquiétant. La rumeur a, depuis, quitté Orléans pour
voyager à travers toute la France et même jusqu’en Amérique et
en Corée ou des rumeurs similaires ont éclos, fondée sur les
motifs les plus divers. Le terme « rumeurs
d’Orléans »
est passé à la postérité littéraire, et même dans le parler
populaire, grâce à l’écrivain Edgar
Morin,
pour devenir un synonyme de légende urbaine et un véritable cas
d'école de la rumeur.
La
plus vintage : la légende de Polybius
Ah !
les salles d’arcade et leur charme si particulier : le
capharnaüm des musiques de jeu, le rugissements des explosions et
les imprécations des boss de fin de niveau, elles-mêmes couvertes
par les exclamations des joueurs et le cliquetis frénétiques des
boutons. C’est dans cet environnement – ô combien chargé de
nostalgie – qu'est née une autre légende urbaine assez récente :
celle de Polybius, nom donné à un jeu censément apparu dans les
salles d’arcade de Portland, Oregon, au cours de l’année 1981,
développé par une mystérieuse firme allemande prénommée
Sinneslöschen. Polybius aurait consisté en un jeu de tir et
d’action dans lequel le joueur pouvait contrôler un vaisseau
fonçant à travers des niveaux en fausse 3D aux graphismes
particulièrement agressifs et psychédéliques. Dès son arrivée
dans les salles d’arcade, Polybius aurait remporté un tel succès
que des bagarres éclataient fréquemment dans les longues files
d’attente de joueurs, attendant avidement de s’emparer des
manettes. En plus d'une addiction sévère, Polybius aurait provoqué
chez les joueurs des crises d’épilepsie, pertes de mémoire,
insomnies et terreurs nocturnes au point que certains d’entre eux
auraient même tenté de mettre fin à leurs jours après y avoir
joué. Régulièrement, de mystérieux « hommes en noir »
seraient venus prélever les données des bornes d'arcade qui
auraient, tout aussi mystérieusement, toutes disparu des salles de
jeu à la fin de l'année 1981. Aucune preuve de l'existence de
Polybius ou des événements étranges qui lui auraient été liés
n'a jamais été avancée. La première mention de l’existence de
Polybius date en fait du 6 février 2000, sur le site de jeux vidéos
coinop.org. Le copyright indiqué pour le jeu était faux et la
société de production Sinneslöschen s’avérait être purement
fictive. Cela n’a pas empêché la rumeur de continuer à circuler
jusqu’à nos jours sur Internet, des captures d’écran soi-disant
tirées du jeu de 1981 réapparaissant à intervalle régulier sur
différents forums, accompagnées de théories toutes plus
fantaisistes les unes que les autres. Selon la plus populaire,
Polybius aurait été l’outil d’une expérimentation à grande
échelle du gouvernement américain destinée à tester de nouvelles
méthodes de contrôle des foules. Quelques décrypteurs de la
légende urbaine ont cependant noté avec amusement que « Polybius »
est aussi le nom d’un historien grec, père d'une véritable
théorie de l’objectivité historique face à la versatilité des
sources, et que « sinneslöschen », le nom de la
mystérieuse société de production du jeu, équivaut en allemand à
« perte de sens ». La légende de Polybius n’aurait
finalement été qu’une plaisanterie assez fine et érudite créée
par Kurt Koller, propriétaire de coinop.org, pour faire connaître
son site. L’histoire a laissé cependant suffisamment de traces
dans la culture populaire pour que Polybius fasse une courte
apparition dans le troisième épisode de la saison 18 des Simpsons,
sous la forme d’une borne d’arcade ne comportant qu’un seul
bouton et portant la mention : « propriété du
gouvernement américain ».
La
plus Pikachu : le syndrome de Lavanville
Le
développement d’Internet a entraîné l'apparition de nouvelles
légendes urbaines : les « creepypasta », liées à
l’univers numérique ou celui des jeux vidéos. C'est le cas du
« syndrome de Lavanville », une légende urbaine liée à
la sortie de Pokémon, sur GameBoy, au Japon en 1996. Dans ce titre
devenu culte, le personnage principal, originaire de Bourg Palette,
parcourt la région de Kantô, au Japon, en quête des « Pocket
monsters », les fameux Pokémon à travers dix villes
différentes. Lavanville, l'une de ces cités, a marqué l'esprit des
joueurs en raison de son ambiance particulièrement funèbre.
Tranchant avec l'atmosphère colorée et légère du reste du jeu,
Lavanville est à l'univers de Pokémon ce que le train fantôme est
à la fête foraine. Le joueur y découvre une tour-cimetière,
habitée par les fantômes des Pokémon décédés et les
affrontements que le joueur doit mener avec les spectres des
créatures sont rythmés par une musique, créée par le compositeur
Junichi Masuda, elle-même à l'origine d'une macabre rumeur. Le
« thème de Lavanville », dont l'étrange mélancolie a
marqué les aficionados de Pokémon, aurait en effet provoqué, à la
sortie du jeu, une vague de suicide au Japon, en particulier chez les
joueurs les plus jeunes, provoquée, d'après la légende urbaine,
par les rythmes bineuraux et fréquences suraiguës utilisés dans la
première version de la musique utilisée. Si aucun cas n'a jamais
été vérifié et attesté, la légende du « syndrome de
Lavanville » continue à circuler sur Internet, d'autant plus
persistante qu'il s'agit d'une légende urbaine liée au succès d'un
jeu vidéo devenu phénomène de société à l'échelle planétaire.
En 1985, le groupe de métal Judas Priest avait été accusé d'avoir
poussé au suicide deux adolescents américains qui avaient écouté
en boucle la chanson Stained Glass pendant cinq heures en fumant de
la marijuana. Au XXIe siècle, ce sont les musiques de Pokémon qui
ont pris la place des groupes de métal sataniste sur le banc des
accusés. On en conclura seulement qu'il vaut sans doute mieux éviter
de jouer à Pokémon durant cinq heures en fumant de la marijuana et
en écoutant en boucle Lavanville et Judas Priest.
La
plus cinématographique : la légende de Slender Man
En
2009, une créature pour le moins bizarre est apparue sur le forum
http://www.somethingawful.com/, à l’issue d’un concours d'images
invitant les utilisateurs du forum à proposer un cliché
intégrant un élément bizarre, dérangeant, voire franchement
effrayant. Deux images, proposées par Victor Surge, alias Eric
Knudsen, allait connaître un succès immédiat en faisant apparaître
en arrière-plan une sorte de croquemitaine de forme humanoïde
mesurant de trois à quatre mètres de haut, vêtue d’un costume
trois pièces de couleur sombre et portant cravate, possédant des
membres très longs et très fins extensibles à volonté, si l'on en
croit les multiples « témoignages » que le cliché, bien
entendu présenté comme authentique, a immédiatement suscité.
D’après les précisions apportées par les auteurs des clichés
postés sur SomethingAwful, les enfants présents sur la photographie
ont tous disparu dans des conditions mystérieuses. Le plus étonnant
dans ce phénomène immédiatement viral est la vitesse à laquelle
il s'est répandu et la richesse des descriptions et du mythe auquel
il a donné naissance. Presque dix ans après la publication du
cliché sur Something Awful, le Slender Man est devenu le nouveau
croquemitaine numérique, l'équivalent de l'ogre des contes de fées
à l'ère d'Internet, donnant lieu à une profusion d'images et de
récits à travers le monde entier. Il faut dire que le Slender Man a
le charisme des monstres de légende et de cinéma, à l'image de
l'Alien de Giger ou du chevalier sans tête. Il est censé apparaître
à ses victimes à proximité ou dans les zones de sous-bois ou les
forêts et provoquer chez elles des troubles caractéristiques, toux,
nausées, saignements de nez, accompagnés, au fil des jours suivant
la rencontre, d’altérations de plus en plus profondes de la
personnalité : paranoïa, pertes de mémoire de plus en plus
répétées, confusion récurrente entre le réel et l’imaginaire,
agressivité, comportement antisocial marqué… jusqu’à ce que la
victime disparaisse à tout jamais. La légende de Slender Man a eu
cependant des conséquences bien réelles et pour le moins tragiques
puisqu'en 2014, deux fillettes de 12 ans ont attaqué dans le
Wisconsin l'un de leur camarade au couteau, sans toutefois parvenir à
le tuer tandis que, la même année, une mère de famille vivant dans
l'Ohio était agressée par sa fille de 13 ans qui l'attendait dans
la cuisine, armée elle aussi d'un couteau et le visage couvert d'un
masque blanc. Les trois jeunes meurtrières en puissance ont en
commun d'avoir avoué le même mobile : le Slender Man leur
serait apparu et les aurait poussé à commettre les tentatives
d'assassinat...De manière moins tragique, le mythe a aussi inspiré,
de 2009 à 2014, la mini-série Marble Hornets, qui a terrifié des
milliers de noctambules utilisateurs de Youtube, au fil de 87
épisodes de quelques dizaines de secondes à un quart d'heure. La
série raconte l'histoire d'Alex, étudiant en cinéma travaillant
avec une petite équipe d’acteurs sur un court (ou moyen, on ne
sait pas trop) métrage intitulé Marble hornets. Alex change
graduellement de comportement au cours du tournage, devient de plus
en plus irritable, asocial, monomaniaque jusqu’à entreprendre de
se filmer lui-même nuit et jour…Vous voyez où on veut en venir ?
De toutes les productions basées sur le principe du « found
footage » (film retrouvé), Marble Hornets est, avec le Projet
Blair Witch qui a lancé le genre, la plus réussie et a largement
contribué à populariser le mythe du Slender Man, qui a connu
différentes tentatives d'adaptation au cinéma, dont un prochain
long métrage dont la sortie est prévue en août 2018. En attendant,
on recommandera de suivre la série Marble Hornets sur Youtube, de
préférence le soir afin de s'offrir une bonne nuit d'insomnie.
La
plus mystique : la légende du pilier d'échangeur enchanté
Dans
les années 1990, alors que la politique d’ouverture économique de
la Chine commençait à porter ses fruits, le développement
incontrôlable de Shanghai a rendu nécessaire la construction de
nouvelles autoroutes et de nouveaux périphériques qui ont été
rapidement saturés au bout de quelques années. La ville, en
l’espace de vingt ans, s’est couverte d’un réseau inextricable
de routes, d’autoroutes et d’échangeurs qui surplombent ses rues
sur plusieurs niveaux, comme la canopée d’une forêt tropicale.
L'un des piliers de béton supportant cet enchevêtrement de voies
aériennes constitue l’une des attractions d’un « Grand
tour du Shanghai hanté » organisé par certaines agences de
tourisme de la ville. Il détone en effet un peu au milieu des autres
ponts et colonnes en béton gris, car il porte de très beaux
bas-reliefs représentant une série de dragons chinois. Ce pilier
aurait été édifié sur les conseils d’un moine bouddhiste du
temple de Jing’a, après que la compagnie de construction qui
supervisait les travaux de consolidation de l’échangeur avait
tenté sans succès d’édifier un pilier de béton capable de
supporter l’ensemble de la structure qui s’effondrait
immanquablement, sans que l’on comprenne pourquoi. Le moine
bouddhiste avait alors révélé l’existence d’un dragon endormi
sous le sol qui, à cet endroit, empêchait que le pilier puisse être
correctement édifié pour supporter de façon stable l’échangeur
autoroutier. Sur les conseils du moine, un pilier un peu particulier,
un pilier « sacré », a été édifié afin d’obtenir,
selon cette légende urbaine, que le dragon se rendorme et que la
construction de l’échangeur puisse se poursuivre. Le moine qui a
béni le pilier passe pour être mort peu après dans des
circonstances mystérieuses.
La
plus urbaine : l'immeuble mystérieux de Manhattan
À
New York, sur l’île de Manhattan, au 33 St Thomas Street, un
imposant building de 168 mètres de haut, ne comportant aucune
fenêtre, intrigue quelquefois les promeneurs qui passent au pied de
la sinistre tour. L’acteur américain Tom Hanks a même publié le
2 juin 2017 sur Twitter une photo de l’immeuble accompagnée du
commentaire suivant : « C’est le building le plus
effrayant que j’ai jamais vu ! Qu’est-ce qui peut bien se
passer à l’intérieur ? » Ce qui se passe à
l’intérieur de ce magnifique exemple d’architecture brutaliste
est propice à enflammer l’imagination et à alimenter les délires
complotistes. L’immeuble a été dessiné par le cabinet
d’architecture John Carl Warnecke & Associates et construit en
1974. Il compte 29 étages, sans la moindre ouverture vers
l’extérieur, hormis la porte d’entrée au bas de l’immeuble et
d’immenses bouches d’aération aux 10e et 29e étages. Le
building abrite les équipements de télécommunication de la firme
AT&T, le plus grand fournisseur de services téléphoniques des
États-Unis et l’un des opérateurs historique d’Internet aux
États-Unis. Il s’agit en réalité d’un important nœud de
communication téléphonique servant à relayer les appels longue
distance sur le réseau d’AT&T, d’où son nom : AT&T
Long Lines Building.
D’après
le journal américain The Intercept, qui a enquêté sur le sujet,
l’AT&T Long Lines Building aurait été conçu pour
résister à une attaque nucléaire, avec des réserves de pétrole,
de nourriture et d’eau permettant à 1 500 personnes de survivre en
autarcie complète pendant deux semaines à l’intérieur. D’après
The Intercept qui s’est basé sur des documents rendus publics par
Edward Snowden, l’immeuble abriterait aussi un centre
d’interception des télécommunications de la National Security
Agency dont le nom de code serait « Titanpointe » qui
aurait permis, entre autres activités, d’espionner les
communications des chefs d’États français, britanniques et
allemands pendant des années. The Intercept et Tom Hanks ne sont pas
les seuls à avoir été intrigués par l’AT&T Long Lines
Building. Déjà, dans la comédie d’espionnage Winter Kills de
William Richert, sortie en 1979, le personnage de John Cerruti, un
programmateur informatique très excentrique joué par Anthony
Perkins, désigne l’AT&T comme le quartier général d’un
système de surveillance global. On voit réapparaître également la
silhouette menaçante du building dans l’épisode 2 de la saison 11
de X-Files et dans la saison 3 de la série Mr. Robot, où la bâtisse
est censée servir de centre de stockage de données pour la
diabolique mégacorporation Evil Corp.
Publié
initialement sur 7x7Press
Très intéressant comme post, il permet d'avoir une vue d'ensemble du complotisme comme tentative d'établissement d'une mythologie moderne... Une mythologie foutrement pessimiste tout de même, chez les païens on trouvait autant de divinité néfastes que bénéfique, alors que dans le monde si positif et vivrensemblesque de l'homme moderne, les forces hostiles s'en donnent à coeur joie.
RépondreSupprimerNotez que eela peut aussi donner lieu à une mythologie positive. L'Eglise de Google est là pour en témoigner ! http://www.thechurchofgoogle.org/
Supprimer