On ne devrait jamais lire les commentaires sur internet, surtout
sur les sites de grande audience. Il faut avoir la force, l’article lu, de
passer rapidement à autre chose et résister à la tentation de laisser l’œil vagabonder
aux hasard des réactions « à chaud », comme on dit, des internautes.
C’est une occupation trop dangereuse et l’on risque, dans le pire des cas d’être
suffoqué par les relents putrides qui émanent du marigot primal dans lequel se
déversent à la tonne la bêtise la plus crasse et le contentement
de soi poussé jusqu’à l’obscénité.
Dominique Venner
s’est suicidé devant l’autel de Notre-Dame mardi après-midi en se tirant une
balle dans la tête. Son geste fou n’est pas de ce siècle qui ne connaît plus
de la folie que la régression infantile et la subversion pâte à sel. C’est le
geste d’un païen révolté qui a voulu en mourant provoquer dieu en sa demeure et
gifler l'époque en pleine face. C’est un acte dont l’incompréhensible violence
met soudain à nu toute la bêtise du monde.
Nous
étions loin de partager ici toutes les positions de Dominique Venner mais nous
saluons l’œuvre du directeur de la Nouvelle Revue d’Histoire
et celle d’un historien de talent. Les commentaires imbéciles qui accompagnent encore
l’annonce de sa mort rappellent une certaine phrase de Jonathan Swift, c’est que « l’on
reconnaît un génie au fait que tous les imbéciles sont ligués contre lui. »
Dominique Venner n’aurait certainement pas souhaité qu’on le traite de génie
alors retournons la citation de Swift et disons simplement que la mort d’un
honnête homme révèle toute l’étendue de l’imbécilité qui l’entoure. Et concourt à le rendre plus honorable encore qu’il ne l’était de son vivant.
Idiocratie
" Ne me parlez pas de moi
Sur ma tête mettez une pierre
D'argile blanche
Et parlez-moi de la terre "
Xavier Grall
Il est réconfortant de lire un article hommage à Dominique Venner. Les gens ne réalisent pas ce qui s'est vraiment passé le 21 mai.
RépondreSupprimerLe 21 mai 2013 à Notre-Dame, Dominique Venner ne s’est pas suicidé. Optimiste de nature semble-t-il, il savait aussi que l’Histoire s’écrit à chaque instant et que tout peut basculer dans un sens ou dans l’autre. Comme nous tous, il voyait le remplacement de population avec le changement de mœurs qui s’en suit.
Dominique Venner le savait. Historien, attaché à ses racines et sa culture, il ne pouvait pas se résigner à accepter le changement de civilisation sans rien faire. Historien, il savait qu’un événement peut marquer les esprits et changer le cours de l’Histoire. Le 21 mai 2013 à Notre-Dame, Dominique Venner ne s’est pas suicidé. Il a jugé nécessaire de se sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Dominique Venner a illustré dans sa chair ce que les peuples Européens sont en train de faire à leur civilisation. Dominique Venner a illustré dans sa chair les paroles de Magdi Allam (ex-musulman converti au christianisme) : "Finissons-en avec la complicité dans le suicide collectif de la civilisation européenne."
http://unmondesansislam.wordpress.com/2013/05/27/le-reveil-viendra-quand-je-lignore-mais-de-ce-reveil-je-ne-doute-pas/