En dépit des efforts récemment déployés à l'échelle de la planète par Le Système pour nous bâillonner, les Idiots ne restent pas muets et poursuivent leur œuvre de vérité avec la parution du numéro moins deux. Aussi, chers lecteurs, chères lectrices, pouvez-vous le commander à partir du lien suivant. En avant-goût, le sommaire :
Ci-dessous deux extraits de l’entretien que nous a accordé le philosophe suisse Eric Werner, lesquels résonnent tout particulièrement avec l'actualité des derniers jours.
A propos de l'islam :
« Je ne crois pas à l’hypothèse d’un islam modéré. L’islam modéré est un cercle carré. En ce sens, le livre de Houellebecq est hors-réalité. Il montre une transition toute en douceur, je ne pense pas personnellement que les choses se passeront aussi facilement. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir comment elles se passent aujourd’hui déjà. Là, en revanche, où Houellebecq est dans la cible, c’est lorsqu’il décrit l’esprit de soumission. Il n’est ni le seul ni le premier à l’avoir fait. Mais là il touche juste. Il tend aux élites corrompues un miroir où elles peuvent se contempler elles-mêmes bien en face. La France s’achemine-t-elle vers une situation proche de celle de l’ex-Yougoslavie ? C’est effectivement une possibilité. Une éventuelle guerre civile en France pourrait très bien se terminer par une partition territoriale, à l’imitation de ce qui s’est passé dans les Balkans dans les années 90. C’est une possibilité, mais non la seule. Une autre serait celle d’une situation où la progression de la pratique de l’islam en France irait jusqu’à son terme logique : l’arraisonnement complet à l’islam, avec imposition de la charia. C’est, on le sait, l’objectif de l’islam conquérant. Dans un premier temps, il se satisferait peut-être d’une hypothétique partition. Mais à un moment donné, forcément, il reprendrait sa marche en avant. Dernière possibilité enfin : la France accepte la guerre civile que lui offre l’islam conquérant, mais s’arrange en même temps pour la gagner. L’islam conquérant est ensuite expulsé. »
A propos du couvre-feu et de l'emprise de l'Etat sur nos vies :
« Lorsque l’Etat cesse de jouer le rôle pour lequel il a été conçu (car c’est pour cela même qu’il a été conçu, telle est sa raison d’être première), à savoir protéger l’individu et ses proches contre les pillards, les prédateurs et les envahisseurs, l’individu est nécessairement conduit à devoir se prendre lui-même en charge. Ce n’est pas seulement un droit (au sens du droit naturel : le droit à la vie) mais un devoir. On a le devoir de se maintenir en vie. L’Etat peut très bien lui contester ce droit à la vie. L’empêcher de recourir aux moyens nécessaires pour le faire valoir. Lui dire également qu’il n’a qu’un seul devoir : se laisser égorger, piller et remplacer sans réagir. Mais il devient alors lui-même, l’Etat, une menace pour l’individu, peut-être même la principale. C’est lui l’ennemi prioritaire. »
Ainsi que la revue de presse, unique,
assurée par Bertrand Burgalat.
« Dans le numéro moins 2 d’Idiocratie (idiocratie2012.blogspot.com) : un entretien avec le Système, des chroniques imaginaires tordantes (“The Mufti”avec Ryan Gosling, Gaullisme et Tradition, Lignite,“la revue de l’empreinte carbone intégrale !”) et un long texte sur John Balance et Coil. » Rock & Folk, n°635, juillet 2020.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire