Pour accompagner la France en vacance, les idiots vous proposent une petite série estivale qui célèbre les choses simples de la vie que nous aimons tant : l’apéritif, le farniente, l’amitié, la médisance des soirs d’été, la moiteur des peaux brûlées, la beauté des noyades salvatrices, l’étalement des corps obèses, etc.
« Je préfère me sentir brûlé par une douleur diabolique plutôt que de vivre dans cette ambiance de saine température. Alors s’enflamme en moi un désir sauvage d’émotions intenses, de sensations, une rage contre cette vie plate, flétrie, normale et stérilisée et une envie de fracasser quelque chose, je ne sais pas, un magasin ou une cathédrale, ou moi-même ; de commettre des folies téméraires… C’est, en fait, ce que j’ai toujours le plus détesté, abhorré, maudit : cette satisfaction, cette santé pacifique, ce gras optimisme du bourgeois, cette discipline de l’homme médiocre, normal, vulgaire. » Hermann Hesse
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