C’est là que nous allons
mourir
Au lendemain de notre naissance
Avec les enfants du Paradis
Qui dansent toute la nuit
Dans les braises de la vie,
Avec nos cendres qui volent,
Nos visages qui s’immolent,
Enfin libre de filer
Dans l’univers sans aujourd’hui
Avec nos petites étoiles, brûlantes,
Comme des papillons discrets,
Sans lendemain,
A peine une gerbe de feu
Dans l’incendie noir du néant.
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