Suite de notre dossier avec un idiot parfaitement en colère qui prend la défense d'un nazi amateur de danse africaine. On n'y comprend plus rien.
Ces dernières semaines, nos plus hauts responsables politiques sont descendus dans la cours de l’école pour faire la peau à ce « macaque »[1] de Dieudonné qui ose se moquer des plus hautes instances de l’Etat, et de certains groupes qui en inspireraient les destinées. Dans le rôle du flic à matraque, Manuel Valls nous la joue à la Sarkozy, gros bras et petite cervelle, et va en remontrer à ce petit guignol de M’Bala M’Bala[2]. Et cela tombe bien, justement, parce que ce petit guignol se trouve être l’ennemi public n°1, celui qui met en péril l’harmonie sociale, la dignité humaine, la gastronomie lyonnaise et les grands équilibres internationaux. En plus, c’est un nazi – tout le monde le répète, cela doit donc être vrai –, disons que c’est un nazi bronzé qui s’entoure de français « black blanc beurs » élevés à l’antiracisme d’Etat. Leur signe de ralliement est encore pire, c’est carrément le salut hitlérien à l’envers, « dans le c… du système » qu’ils disent, heureusement, Valls ne s’est pas laissé prendre à ce petit jeu et leur a déclaré la guerre totale, avec tous les moyens de l’Etat à sa disposition. De toute façon, le grand chef « Normal 1er », lui a laissé carte blanche parce qu’en ce moment il est plutôt occupé à essayer de coincer une petite starlette…
Ces dernières semaines, nos plus hauts responsables politiques sont descendus dans la cours de l’école pour faire la peau à ce « macaque »[1] de Dieudonné qui ose se moquer des plus hautes instances de l’Etat, et de certains groupes qui en inspireraient les destinées. Dans le rôle du flic à matraque, Manuel Valls nous la joue à la Sarkozy, gros bras et petite cervelle, et va en remontrer à ce petit guignol de M’Bala M’Bala[2]. Et cela tombe bien, justement, parce que ce petit guignol se trouve être l’ennemi public n°1, celui qui met en péril l’harmonie sociale, la dignité humaine, la gastronomie lyonnaise et les grands équilibres internationaux. En plus, c’est un nazi – tout le monde le répète, cela doit donc être vrai –, disons que c’est un nazi bronzé qui s’entoure de français « black blanc beurs » élevés à l’antiracisme d’Etat. Leur signe de ralliement est encore pire, c’est carrément le salut hitlérien à l’envers, « dans le c… du système » qu’ils disent, heureusement, Valls ne s’est pas laissé prendre à ce petit jeu et leur a déclaré la guerre totale, avec tous les moyens de l’Etat à sa disposition. De toute façon, le grand chef « Normal 1er », lui a laissé carte blanche parce qu’en ce moment il est plutôt occupé à essayer de coincer une petite starlette…
Bref, la chasse à l’homme a pris forme
quand les messieurs importants du CRIF ont alerté les plus hautes instances de
l’Etat pour s’occuper du cas Dieudonné (et, accessoirement, celui de Soral).
Même Zemmour (demi-nazi il est vrai)
s’est dit être choqué par ce « partenariat entre Valls et le CRIF ».
Une fois inscrit sur l’agenda politique le nom de ce petit diable métisse, il a
bien fallu vendre la répression qui allait s’abattre sur lui aux Français qui
se prennent pour des citoyens libres et égaux. Le programme a été rondement
mené, avec l’appui de quelques séides revanchards, pour faire d’un cas
particulier une cause nationale. Encore un peu, et l’on était obligé de former
un gouvernement de salut public, avec mesures d’exception et restriction des libertés
publiques[3].
Le premier coup porté a été de faire main basse sur le site commercial de Dieudonné afin de récupérer les noms, les adresses et les photos de toutes les personnes impliquées dans ce gigantesque complot brun-vert - Dieudonné est aussi un peu islamiste sur les bords, tant qu'à faire. Après, comme à l'accoutumé, certains se sont chargés de faire le sale boulot : dresser des listes, dénoncer des individus, faire pression sur les employeurs et organiser quelques expéditions punitives. Là, il rigolait déjà moins le petit fürher du théâtre de la main d'or. D'autant plus que direct, le second coup lui est tombé dessus, et que celui-ci en règle générale ne pose aucun problème de logistique tellement il est bien huilé : le lynchage médiatique. Ce fut grandiose : tous les médias, absolument tous les médias, ont relayé la bonne parole pour faire taire cette "crevure", en appeler à un sursaut républicain et à un nettoyage des "cerveaux malades".
Si
seulement un déséquilibré avait pu prendre au pied de la lettre ces appels au
meurtre, l’affaire aurait été vite réglée. Deux balles, et on n’en parle plus.
Mais bon, cela ne se fait plus trop, paraît-il[4].
Certains ont quand même fait preuve d’un courage inouï et d’une inventivité
géniale : Christophe Barbier en appelant à la censure d’internet puisque
les Chinois y arrivent bien ![5]
Pour notre part, on demanderait bien la réouverture des maisons de correction
mentales, des hôpitaux de redressement idéologique ou encore des camps de
réinformation politique[6].
Ils ont raison les défenseurs de la liberté d’expression et des droits de
l’homme, il faut que cela cesse : non seulement on ne peut pas tout dire,
surtout en public, mais plus grave encore, on ne peut pas tout penser. Pour
cela, les séances d’autocritique devraient également être réinstaurées :
le Nouvel Obs pourrait par exemple s’en charger, en tant que garant de
l’intégrité morale et chasseur invétérés d’esprits déviants.
Enfin, revenons-en à notre cas
Dieudonné. Au départ, il s’est bien défendu, avec ces vidéos libres – voilà où
mène la liberté, tout droit vers le nazisme ! Du coup, il a fallu passer à
la vitesse supérieure : criminalisation de la quenelle (deux lycéens
arrêtés pour « apologie de crime contre l’humanité »), solidarité de
tous les élus de la République (au nom de la « patrie en danger »),
dénonciation du business de la « shoah » et, cerise sur le
gâteau : censure de tous les « meetings politiques » de
l’humoriste. Un dernier accroc que cette décision du tribunal administratif qui
ne pouvait pas, objectivement, retenir les troubles à l’ordre public puisque
depuis que le spectacle tourne, il n’y en avait tout simplement jamais eu. Là,
notre « maître » à tous, Valls, a fait très fort ; il a
diligenté le Conseil d’Etat en composition restreinte pour casser la première
décision, et tordre tous les principes républicains pour parvenir à interdire
préventivement un spectacle, avant même de savoir ce qu’il contenait. En
l’occurrence, le soupçon suffit. Belle jurisprudence que de condamner la
liberté d’expression au motif des potentialités qu’elle renferme : user
librement de sa parole. Apparemment, la décision serait déjà commentée dans de
nombreux Etats autoritaires qui se réconcilieraient, pour le coup, avec les
principes du régime démocratique. C’est vrai qu’au départ on ne leur avait pas
dit que la démocratie pouvait se moduler en fonction de la dignité humaine,
dont la définition peut être très évasive. Quant à Poutine, on dit qu’il aurait
envoyé un ananas en guise de félicitations…
Avec toute cette mauvaise histoire de
diables en culottes courtes, on a quand même fini par flanquer une bonne rouste
à ce rasta pangermaniste. Le problème, c’est maintenant qu’il est au sol, on ne
sait plus trop quoi faire. On va quand même pas l’envoyer six pieds sous terre,
cela va se voir. Et comme il est tenace, il va nous revenir avec un spectacle
sur la danse africaine et les légendes bantous. Heureusement, on sait bien
maintenant que tout cela c’est du nazisme déguisé, si, si, la danse africaine aussi.
Et puis avec la jurisprudence du Conseil d’Etat, la vigilance des chiens de
garde du système et la puissance de l’appareil étatique, ils peuvent toujours
approcher les ennemis de la démocratie. C’est vrai que la soupe est bonne à la
cantine, et l’on voit d’un mauvais œil les enfants de pauvres en réclamer leurs
parts. C’est eux ou nous. Leçon bien comprise ?
[1]
Nous ne faisons que reprendre ici une des très nombreuses insultes racistes
émises à l’encontre de Dieudonné et diffusées sur divers supports (sites, blog,
tweets, etc.) sans que personne ne s’en émeuve. Il y a quelques semaines
encore, tout le monde tombait à bras raccourcis sur la « une » de
Minute qui avait eu le très mauvais goût de faire un jeu de mots à propos de
Christiane Taubira. Pourtant, les insultes contre Dieudonné sont sans commune
mesure : « macaque nauséabond gourou », « Chimpanzés et
Bonobos, Dieudonné et la zoologie », « Dieudonné, le macaque de Le
Pen », « sale nègre », etc. Que font les associations
antiracistes ?
[2]
Nous sommes également surpris que Bedos (le fils de) ait le droit d’user de
l’humour raciste (en copiant de façon très maladroite Dieudonné) dans une
« grande » émission de télé sans que personne ne trouve rien à y
redire. Apparemment, répéter « M’Bala » plusieurs fois en prenant
l’accent « nègre » c’est drôle, tout comme de jouer une
« caillera » de banlieue en le faisant passer pour un abruti face au
jeune blanc des beaux quartiers qu’il se représentait lui-même. Et tout le
monde de s’esclaffer devant autant de bêtises…
[3]
Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, a d’ailleurs précisé que même les
sketchs « tendancieux » de Desproges auraient dû être interdits s’ils
avaient été prononcés dans le contexte actuel.
[4]
Ce n’est pas faute d’avoir de grands journalistes comme Philipe Tesson,
« libéral » et de « droite », pour en faire le vœu
pieu : « Pas de pitié pour Dieudonné : sa mort par exécution par
un peloton de soldats me réjouirait profondément. Qu’on le supprime, c’est
tout ». Faut-il rappeler que dans l’actuel droit pénal, l’appel au meurtre
ne rentre pas dans le cadre de la liberté d’expression ?
[5]
Dans l’émission « Les grandes gueules » de RMC, Barbier l’a ouverte,
la sienne, pour dire : « ça se régule aussi internet, entre nous, les
Chinois ils y arrivent bien ! ». Notons qu’il est coutumier du fait,
et verrait d’un bon œil la mise en place d’une « police du net ». A
préciser, sans doute, dans le code déontologique des Journalistes…
[6]
Notons que nous y sommes déjà puisqu’une convention a été signée entre le
parquet de Paris et le Mémorial de la Shoah pour mettre en place des
« stages pédagogiques » pour « tout auteur d’une infraction
antisémite d’âgé d’au moins treize ans » (entendre ici ceux qui font le geste de la quenelle). On attend la mise en place de stages pédagogiques pour ceux qui persistent à faire référence positivement au goulag, à nier les massacres kurdes, à relativiser la traite négrière, à se moquer du génocide des Indiens, etc.
Dites donc vous ne seriez pas un peu, comment dit-on déjà, antimite, antifrite, antischmit, antipiquenique..? bref, le mot m'échappe ^^, mais je vous ai à l'oeil ;-)
RépondreSupprimerAntigel?
RépondreSupprimerPar le pouvoir du crâne ancestraaal, je réclame la Force et toute puissaaaance!!!
RépondreSupprimerça doit être ça, antigel ! ^^
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