"Les Parthes ne s'excitent pas
au combat avec des cornes ou des trompettes; ils emploient des tambours creux
et tendus de peaux sur lesquels ils frappent en même temps, de tous côtés, avec
des marteaux de bronze, ce qui produit un son profond et terrible, qui tient du
rugissement des bêtes sauvages et de la violence du tonnerre. Ils ont bien vu,
semble-t-il, que de tous les sens, l'ouïe est celui qui trouble le plus l'âme,
provoque en elle les impressions les plus rapides et, plus que tout, égare la
raison."
Plutarque. Vie de Crassus. XIII
J'ai vu une bande d'imbéciles ressemblant aux Parthes dans la rue, et j'en ai vu plein d'autres dans les rues avoisinantes, et puis j'en vois toute l'année autour de moi, ils sont partout, dans les oreilles, les esprits, l'âme des hommes, et surtout des femmes qui ne pensent qu'à eux, et ne vivent que pour eux, oubliant la vie, l'esprit, l'au-delà, Dieu...
RépondreSupprimerIls sont là, partout, tout autour, et j'entends leurs tambours maudits battre le rythme démentiel qui accompagne la fin d'un monde.
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