Avec un certain sens de l’à-propos, Richard Millet publie, quasiment à la date anniversaire de la tuerie d’Utoya (à un mois près puisque Langue fantôme suivi de L’éloge littéraire est sorti le 22 août), un petit Eloge littéraire d’Anders Breivik condamné à susciter la polémique, ou peut-être programmé à cet effet. Admettons en effet que le pamphlet de Millet vient combler un vide et que son auteur n’est pas sans en avoir conscience. « Même les maîtres à penser de l'extrême droite ne se sont guère aventurés à commenter les massacres perpétrés en Norvège. Ils ont fait "profil bas", selon Jean-Yves Camus, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste des droites radicales. Pourquoi alors un éditeur prend-il le risque de publier un texte pareil ? »[1] On pourrait rétorquer à Jean-Yves Camus, qui est visiblement peu spécialiste du pluralisme, qu’en démocratie cette liberté de choix s’apparente à la liberté d’expression mais notre bon « spécialiste des droites radicales » n’ayant visiblement même pas pris la peine de lire le texte qu’il commente cela semble peu utile de lui rappeler au passage ces quelques évidences. Voilà en tout cas le mal réparé, Millet vient à bon droit incarner la figure méphistophélique de l’écrivain d’extrême-droite qui prend fait et cause pour tous les monstres, de Breivik à Bachar El Assad. On peut se demander tout de même s’il n’y a pas chez Millet un peu de calcul et une certaine délectation à combler ce vide médiatique en jouant les croquemitaines. On connaît la phrase de Courteline : « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. »
En matière d’imbécilité, l’article de Raphaëlle
Rérolle, dans Le Monde, dont la citation de Camus est également tirée,
donne le ton. L’ « analyse » de l’ouvrage de Millet par Rérolle
suffit à elle seule à situer le niveau intellectuel de la « Polémique » :
Après
avoir pris la précaution de dire qu'il n'approuve pas le geste de Breivik,
l'auteur évoque la "perfection formelle" du crime et sa dimension
"littéraire". Le Norvégien serait, en quelque sorte, la pointe
avancée du désespoir européen, face à une perte généralisée d'identité
nationale et culturelle. En dix-huit pages, Richard Millet déroule avec rage la
litanie des haines qu'il a déjà déversées dans d'autres écrits, notamment
Opprobre, paru chez Gallimard en 2008.[2]
Après
Courteline, on pense à Cyrano : « Ah non ! C’est un peu court
jeune homme ! » A voir l’ouvrage aussi rapidement expédié on
supposera donc qu’un essai de dix-huit pages est encore trop long à lire pour
un journaliste du Monde…
Il est parfaitement inutile de s’étendre plus ici
sur la réception de l’essai de Millet dans les médias français. On est
tellement habitué désormais à ce mélange de caricature, de bêtise satisfaite et
de consensus bêlant que ce serait perdre son temps que d’en détailler encore le
ridicule.
L’Eloge littéraire d’Anders Breivik n’est
en effet pas un tombereau de haine, pas plus qu’il ne constitue une « apologie »
du tueur norvégien. Tout comme Millet, on reste frappé par l’ampleur de la
tragédie : 77 morts en une heure (comment un seul individu armé d’un fusil
semi-automatique peut-il commettre en si peu de temps un tel carnage ?),
tout autant que par son inutilité, car le message que Breivik a prétendu vouloir écrire en
lettres de sang sur notre ciel politique est déjà presque occulté par la
précipitation des événements en l’espace d’une année. Coincé entre la révolte
arabe et les révolutions de Sofitel, la catastrophe de Fukushima et le naufrage
de la Grèce, le carnaval des présidentielles et la triste équipée de Mohamed
Merah, l’effroyable massacre d’Utoya s’efface déjà dans les mémoires, à peine un
peu moins vite qu’il ne s’est effacé des écrans.
Ce massacre pourtant nous révèle, écrit Millet,
à quel degré de désespoir est parvenu l’Europe : « je constate que la
dérive de Breivik s’inscrit dans la grande perte d’innocence et d’espoir
caractérisant l’Occident, et qui sont les autres noms de la ruine de la valeur
et du sens. »[3]
Breivik est donc tout à la fois le symptôme d’un mal et la manifestation
individuelle de la réaction à ce mal : le symptôme de la décadence
profonde d’une civilisation et la « manifestation dérisoire de l’instinct
de survie civilisationnel. »[4]
La réponse d’Anders Breivik à cette faillite
civilisationnelle et à l’humiliation liée à sa propre condition d’Européen pourrait
s’apparenter à la version la plus démentielle de ce qu’un ami, il ne m’en
voudra pas si je le pille ainsi sans vergogne, nommait « l’option
conséquentialiste », c’est-à-dire au dilemme du wagon fou dans la
philosophie morale anglo-américaine : un wagon s'apprête à tuer cinq personnes
sur un chemin de fer, et le seul moyen de l'arrêter est de pousser un gros type
sur la voie pour faire barrage. Breivik a choisi l'option
conséquentialiste, c'est-à-dire pousser le gros type sur la voie. Le wagon fou
ici symboliserait la faillite accéléré de la civilisation européenne, quant au
gros type, il représenterait le progressisme béat dont Breivik a
voulu faire à la fois le premier responsable et la première victime de cette
faillite en s’attaquant directement à « de jeunes Norvégiens de souche
travaillant, selon lui (et là se trouve en effet le cœur de l’affaire), à la
dénaturation de la nation norvégienne. »[5]
La tragédie d’Utoya, ainsi que l’attitude d’Anders
Breivik au cours du procès qui s’est ensuivi rappelle un autre cas que le
philosophe Pierre Legendre avait placé au cœur d’une de ses leçons.[6]
Il s’agit de l’affaire Lortie. J’en rappellerai très brièvement les circonstances :
le 8 mai 1984, un jeune caporal de l’armée canadienne faisait irruption dans
l’Assemblée nationale du Québec, avec l’intention de tuer les membres du
gouvernement. Courant dans les corridors, tirant à l’arme automatique sur les
gens qu’il croisait, Denis Lortie arrivait bientôt à la Chambre où se
réunissaient les députés. Mais ce jour-là, l’Assemblée ne siégeait pas et la
salle était vide. Il alla s’assoir dans le fauteuil du Président. Une
négociation s’ensuivit pour le désarmer. Après sa reddition, on compta trois
morts et huit blessés. Une des conclusions tirées par Legendre après l’examen
du cas de ce qu’on pourrait nommer ici « un Breivik qui n’a pas
réussi » (on n’ose imaginer le carnage si la Chambre avait siégé ce
jour-là…) est la suivante :
Si
l’on renonce à traiter un tel attentat avec des slogans ou par les simplicités
comportementalistes de l’actuelle criminologie, une réflexion de fond peut
s’ouvrir et l’on s’aperçoit vite de ce qui soutient pareil geste meurtrier. Je
dirai : cet acte est la conclusion d’une faillite ; en frappant et en
se frappant, Lortie règle des comptes généalogiques. Au-delà de sa personne, on
peut noter, d’un point de vue général, que la raréfaction du père, à l’échelle
d’une société ou pour un sujet, pose le problème du meurtre en termes de destruction
et d’autodestruction.[7]
Legendre utilise cet exemple comme point de
départ d’une réflexion sur le meurtre et l’interdit du point de vue civilisationnel
et institutionnel. Richard Millet se refuse, et je le suivrais dans ce refus, à
sombrer dans les caricatures de la socio-psychologie politique. Il semble
pourtant que les réflexions des deux auteurs apparaissent soudain étrangement
liées tout comme le massacre de Breivik apparaît comme un écho funeste et démultiplié
du crime de Lortie. Breivik à plus d’un titre est un « enfant de la ruine
familiale », comme l’écrit Millet : ruine personnelle tout d’abord,
puisqu’il est abandonné par son père et ruine civilisationnelle ensuite
puisqu’il se sent abandonné par cette société qui semble à ses yeux s’être
abandonnée elle-même à l’extase du reniement et de l’expiation permanente dans laquelle
la figure du père, à la fois symbolique et institutionnelle, celle qui lie et
relie et celle qui garantit le maintien de l’interdit,
a disparu. « Or, écrit Pierre Legendre, si ce fondement-là n’est plus
clairement perçu, on ne saisit plus à quel désastre fait barrage l’image du
Père, et, partant, on perdra de vue sur quel terrain bien circonscrit
s’organise la représentation fondatrice du sujet humain dans nos sociétés
industrielles »[8]
Le geste terrible de Breivik s’apparente bien en
effet, et d’un certain point de vue, à un combat pour la survie d’une
identité : la sienne et celle d’une civilisation qui se condamne à disparaître.
Ce geste est tout aussi dérisoire que ses conséquences sont dramatiques. Mais
la société contre laquelle ce geste s’est exercé est tout autant responsable
des conséquences terribles qu’il a pu avoir : « on ne sait plus à
quel désastre fait barrage l’image du Père », écrit Legendre. Breivik, tout comme Lortie, « en frappant et en se
frappant » règle aussi « des comptes généalogiques ». Mais il
les règle cette fois avec sa propre génération. Lui, le fils sans père va
assassiner les enfants d’une société qui renie toute fonction patriarcale, qui
ne parvient plus à brandir le moindre interdit et qui se condamne ainsi à
l’autodissolution.
Breivik est donc, selon Millet, « un
combattant solitaire : enfant abandonné par son père, il est devenu le
soldat perdu d’une guerre qui ne dit pas son nom. »[9]
C’est à ce point de la réflexion de Millet que, sans la rejeter complètement,
je m’écarte quelque peu de sa thèse. Tout comme le pense Millet, il me semble bien également que
Breivik est « un enfant de la ruine familiale autant que de la fracture
idéologico-raciale que l’immigration extra-européenne a introduite en Europe
depuis une vingtaine d’année ».[10]
Cette fracture « idéologico-raciale » est produite par le mécanisme économique que décrivait fort bien
Frédéric Mas dans un article publié récemment sur notre site :
Les
« insiders » (retraités et classes moyennes en milieu ou fin de carrière) sont
nombreux et produisent peu ou de moins en moins, tandis que les « outsiders »
(nouveaux entrants sur le marché et secteur privé) ne produisent pas assez, ce
qui « oblige » les dirigeants à emprunter, c’est-à-dire à endetter les
générations futures pour satisfaire la partie la plus socialement protégée de
la population et à faire appel à l’immigration pour maintenir en l’état un
mécanisme qui ne peut fonctionner que sur la croissance.[11]
Ce mécanisme de compensation s’appuyant en
partie sur une immigration devenue un levier d’ajustement économique est à la
fois générateur de tensions sociales et ethniques de plus en plus fortes (qu’il
est loin désormais le temps béni des Trentes Glorieuses où notre système
économique pouvait absorber les populations immigrées en raison des exigences
de la reconstruction et de la nécessité de faire valoir la supériorité du
système capitaliste face à un bloc soviétique agonisant…) et également
d’affrontements intergénérationnels de plus en plus inévitables. Breivik est
l’héritier de ce contexte et en incarne la conscience la plus désespérée et la
plus meurtrière. Il est plongé « dans un abîme identitaire qu’accroît le
fait de vivre une fin de civilisation »[12]
mais le geste de Breivik pour Millet « fait pourtant de lui autre chose
que ce qu’Enzesberger appelle un “perdant radical”, puisqu’il a agi seul, et
non en accord avec un programme terroriste »[13].
Or, il semble ici que la lecture faite
d’Ezensberger par Richard Millet soit quelque peu réductrice. Certes l’auteur
allemand identifie, entre autres, les membres de factions terroristes, comme
les Brigades Rouges ou les mouvements islamistes, à des « perdants
radicaux » mais sa définition englobe tout aussi bien ce type d’individus
que le lone wolf à la Breivik, allant même jusqu’à élargir assez considérablement sa définition pour associer au « perdant
radical » les nations ou civilisations qui choisissent en partie la voie
de la radicalité, l’option conséquentialiste d’une certaine manière, pour
compenser le puissant sentiment de déclin, ou de faillite imminente, à laquelle
elle sont confrontées (je renvoie ici à l'analyse que nous proposions il y a quelque temps sur ce site: http://idiocratie2012.blogspot.fr/2012/08/merah-breivik-les-perdants-radicaux.html).
Il semble donc que la définition du « perdant
radical » donnée par Enzesberger soit beaucoup plus large que celle
retenue par Richard Millet et qu’elle corresponde bien à la figure d’Anders
Breivik, à laquelle il me semblait également pertinent d’associer celle de
Mohamed Merah, issu d’un cadre socio-culturel différent mais dont le profil n’est
pas dénué de similitude avec le « croisé » norvégien. Ce dernier
correspond donc bien à mon sens au modèle du « perdant radical »
décrit par Ezensberger. Non seulement parce que les conditions de son existence
et son rapport au monde font de lui un perdant radical mais plus encore parce
qu’il est issu d’une société, ici la civilisation européenne, qui elle-même
bascule inexorablement dans le camp des perdants radicaux.
La première question, à l'issue du massacre d'Utoya et de l'attentat d'Oslo, était cependant la suivante: Anders Breivik
est-il fou? Or, il ne l’est manifestement pas et ses juges en ont d'ailleurs décidé
ainsi en le condamnant à la peine maximale, comme le souhaitait l'accusé,
ce qui renforce à mon sens le parallèle que l’on peut établir avec l’affaire du
caporal Lortie qui « supplie, rappelle Pierre Legendre, (…) supplie
l’instance juridique de le reconnaître sujet. »[14]
Breivik, fils abandonné et enfant, ou produit comme on voudra, de la ruine d’une
civilisation, supplie qu’on le reconnaisse sujet lui-aussi. Il
refuse, comme il en est question au début de son procès, de se voir rejeté dans les limbes de l’institution psychiatrique, c’est-à-dire en un
sens renvoyé au statut pathétique conféré à chaque individu par une société où
la célébration de l’individualisme au-delà de tout entraîne la quasi
disparition de toute référence à une collectivité où il soit possible de se
nommer. Breivik, furieux qu’on puisse le considérer comme fou, au début de son
procès, veut échapper à l’anonymat psychiatrique et à l’enfer anomique, tout
comme Lortie suppliait, vingt ans plus tôt, après son crime, qu’on le
reconnaisse comme sujet, comme sujet existant. A mon sens d’ailleurs,
l’ouvrage de Pierre Legendre nous donne une clé de lecture essentielle qui
peut, peut-être, permettre de situer Anders Breivik dans cette nouvelle échelle
de valeurs post-moderne à laquelle nous tentons en vain de comprendre quelque
chose. Entre le « perdant radical » et un nouveau type de « combattant
politique » individualiste et individuel, il y a d’abord un nouveau type
de meurtrier :
Mais
le prix à payer, pour le self-service normatif promu par les idéaux
gestionnaires prônant la dé-métaphorisation de la Loi, est lourd : un type
nouveau de déshumanisation est apparu. Les nouveaux meurtriers sont des
criminels sans culpabilité, mais qui pour autant ne sont pas fous, de sorte que
les interprètes en exercice, psychiatre et juges, se perdent en conjectures ou
perdent la tête devant ce qui est devenu incompréhensible : le
déclassement du discours de la Raison par élimination de la culpabilité
subjective.[15]
Les conséquences de cette élimination de la
culpabilité, Legendre les laisse entrevoir et elles sont effrayantes : « des
accès aveugles de moralisation et de répression, entrecroisés dans le discours
gestionnaire du sujet libre », avec, comme horizon « ce dont les
holocaustes du XXe siècle ont fait miroiter la promesse : la
dépénalisation du meurtre dans la nouvelle humanité. » Pour ce qui nous
concerne en 2012, on peut se risquer à prédire l’entrecroisement de plus en plus surréaliste et
terrifiant d’une morale universaliste usée et aveugle et de la banalisation de la violence la plus
meurtrière: des explosions de violence sporadiques et isolées qui seront
la seule réponse du corps social fragmenté et désemparé à l’incapacité des
gouvernants et des institutions à assurer la paix civile et la cohésion sociale ; soit la réponse du bourreau isolé au dirigeant hypocrite ou encore la réplique de l’individu
alphanumérisé au statisticien. Dans les deux cas, il s'agira de la consécration du
règne de la « rationalité bouchère », pour reprendre l’expression de
Legendre.
Au moment du massacre d’Utoya, il semblait plus
rassurant de démontrer l’existence d’une vaste conspiration fondamentaliste
chrétienne plutôt que de prendre la mesure de la faillite que le crime de
Breivik dénonçait directement ou indirectement. Aujourd’hui, par amour du consensus
et par complaisance, la plupart de ceux qui commentent l’essai de Millet dans
les grands médias semblent obéir davantage aux vieux automatismes du
manichéisme le plus imbécile et le plus suicidaire qu’à la volonté de proposer
une réelle lecture de ce texte. Richard Millet lui-même n’est pas exempt d’une
sérieuse propension à grossir le trait dans son analyse et il me semble qu’il
fait un peu trop vite de Breivik un combattant politique. En revanche, il est
tout à fait juste comme il le fait de présenter Anders Breivik comme un
terrible symptôme de la déroute complète de la civilisation européenne. L’ampleur
de la tuerie et l’incapacité des « contemporains capitaux » qui
garnissent les rangs de nos élites à réagir à la tragédie d’Utoya ou au texte
de Millet autrement qu’avec les réflexes usés de rentiers d’une idéologie
expiatoire stérile nous apporte seulement quelques renseignements supplémentaires
sur l’état de sclérose intellectuelle et de déliquescence morale auquel nous
sommes parvenus.
Comme le note Millet, cette débandade s’accomplit
de plus dans le contexte d’une crise financière qui est une autre démonstration
de la faillite d’une civilisation que seuls les imbéciles ne veulent pas voir.
Ces mêmes imbéciles font rejouer aujourd’hui le disque rayé de l’indignation de
commande. Il y a pourtant plus à lire et à critiquer dans l’essai de Millet que
ces pauvres caricatures inlassablement réchauffées par ces éditorialistes aux
colères si prévisibles et si fades. On pourrait peut-être tout au moins
rétorquer à Richard Millet que le choix meurtrier opéré par Anders Breivik
illustre en lui-même, plus que son combat contre le multiculturalisme,
l’écroulement de toutes les valeurs de la vieille Europe fatiguée et que son
épopée sanglante s’apparente, même s’il n’a pas au final retourné son arme
contre lui, toujours plus à un suicide anomique qu’à un acte politique. On
pourrait aussi peut-être aussi supposer, au-delà du texte de Richard Millet, que
le geste de Breivik annonce le retour tragique du balancier de l’histoire et que
l’Europe est sur le point également de devenir une « perdante radicale ».
Pour notre vieux continent, le Requiescat In Pace n'est même plus de mise. Nous n'aurons pas une fin paisible.
[1]
Le Monde. 27/98/2012.
[2]
Idem
[3]
Richard Millet. Langue fantôme suivi de Eloge littéraire d’Anders
Breivik. Editions Pierre-Guillaume de Roux. Paris. 2012. p. 109
[4]
Idem. p. 110
[5]
Ibid.
[6]
Pierre Legendre. Le crime du caporal Lortie. Traité sur le père.
Fayard. 1989
[7]
Pierre Legendre. p. 28
[8]
Ibid.
[9]
Ibid. p. 110
[10]
Ibid. p. 108
[11]
Frédéric Mas. « Les habits neufs du libéralisme politique : le
néolibéralisme en question. » Article publié sur Idiocratie le 29
août 2012. http://idiocratie2012.blogspot.fr/2012/08/les-habits-neufs-du-liberalisme.html
[12]
Richard Millet. Eloge…p. 109
[13]
Ibid. p. 110
[14]
Pierre Legendre. Le crime du caporal Lortie. p. 43
[15]
Pierre Legendre. p. 53